Meutres à La Roche Guyon

Publié le par Fabrice Guérin

Une attaque cérébrale, un suicide, un accident. Trois victimes, un point commun : une jeunesse sous l’occupation à La Roche Guyon… quel douloureux mystère abritent le château et les cavernes de la cité vexinoise ?

 

Tel est le postulat de départ posé par Jean Luc et Didier Arlotti pour le second polar de leur collection de littérature ferroviaire comme s’en amuse l’ainé, Jean Luc.
Inspiré de l’univers et de l’atmosphère de l’œuvre de Georges Simenon, les deux frères qui écrivent et se documentent lors de leurs loisirs ont transposé leurs modes de vie dans leurs romans.
Entre les lignes ", le premier de la saga voyait une intrigue policière se dérouler dans l’univers du marathon, dont Jean Luc est un adepte. Le deuxième roman :
NOUS NE NOUS VERRONS PLUS SUR TERRE (Editions du Valhermeil, collection Qui ? - juin 2005)
décrit quelques scènes dans le monde du vélo, deuxième passion de Didier.

" Nos romans se terminent toujours par un vers de poésie " ajoute Didier, Nous ne nous verrons plus sur terre a été emprunté à Guillaume Apollinaire, pour ce roman, toujours écrit à 4 mains " en famille " et dont l’idée de départ est la décision de Rommel, en mars 1944, d’établir son quartier général à la Roche Guyon, petite ville du Vexin. Nous voulions cette fois une enquête un peu plus forte, sans pour autant perdre le côté humain de l’équipe. Dès le début de ce deuxième opus, un personnage quitte le décor, un autre arrive. Nous retrouvons Sivincci et son équipe dans laquelle chacun prend peu à peu ses marques. Nous retrouvons également l’ambiance du Cintre, le fameux restaurant versaillais (lieu de résidence de Jean Luc) où tout le monde se retrouve souvent autour d’un petit repas préparé par Emile, le propriétaire, fan de bons mots, de bonne chère et surtout, d’Eddy Merckx et autres forçats de la route. Ce deuxième roman se déroule en mai 2000 (" Entre les lignes " se passait en avril 2000, le troisième polar évoluera en juin 2000 autour et dans Cergy Pontoise, lieu de résidence de Didier.)
Un vieil homme a une attaque cérébrale, un autre se suicide dans son garage, un troisième se noie dans sa piscine. Coïncidences ? Possible… Mais peu probable pour Sivincci dès qu’il découvre que les trois hommes ont passé leur adolescence à la Roche Guyon, pendant la seconde guerre mondiale. Pour résoudre cette affaire, qui prend racines pendant l’occupation allemande, Sivincci et son équipe devront s’éloigner de Versailles et sillonner le Vexin français. L’opportunité de découvrir cette magnifique région d’Ile de France, de mieux connaître tous les personnages et de faire partager une nouvelle fois nos passions communes avec les lecteurs.

 

C’est en 1999 que les deux frères ont décidé de se lancer dans l’écriture. Lors d’une discussion anodine, les " frangins " se sont rendu compte que l’un avait une intrigue et l’autre tout une ribambelle de personnages, ainsi naissait Entre les lignes (Editions Bénévent) dont le succès frappa immédiatement à la porte (quelques réactions lors de dédicaces : " Se lit très facilement. De belles trouvailles. Les personnages sont humains et on a envie de mieux les connaitre. Je ne me suis pas ennuyée. Je recommande.

" Une belle galerie de personnages, très attachants. L'enquête est simple mais bien menée. Une suite et pour quand? Je recommande vivement!!! "

" Auteurs inconnus certes, personnages attachants & humains. On rentre vite dans l'ambiance, envie de le lire d'une traite ! A quand la suite ? "

Le second roman est édité comme les prochains, (troisième opus prévu pour juin 2006) par les éditions du Valhermeil dans la collection " Qui ? " afin de renforcer l’identité " val d’oisienne " des ouvrages. Cela suppose quelques contraintes : 300 pages (Jean Luc et Didier ont amputé leur deuxième roman de plus de cent pages), une action qui se déroule dans le Val d’Oise, un format de poche et un prix de vente au public de 10 euros. Mais le résultat est là et le livre se vend à plus de 100 exemplaires par mois depuis juin 2005.

Jean Luc et Didier Arlotti planchent sur leur quatrième polar qu’ils devraient finaliser cet été avec une certitude, le commissaire Sivincci évoluera avec son équipe dans le Val d’Oise durant l’été 2000.

Publié dans Vexin

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